Qui est là? || Free ;)

Le bruit de mes talons sur le parquet sombre de la bibliothèque raisonnait entre les rayons de livres. Les étagères immenses donnaient le vertige et l'impression qu'elles allaient nous tomber dessus d'une minute à l'autre, nous engloutissant sous une pile de livres plus vieux les uns que les autres. Ce matin, je m'étais levée aux aurores pour venir ici dès l'ouverture, comme à mon habitude. Cependant, ça n'était pas pour réviser. Non, pas aujourd'hui. L'histoire de ce Mr Hyde, vu dans le journal la veille m'avait troublé.

FLASH BACK

Le matin même, j'avais ouvert le journal pour regarder la météo, l'horoscope et toutes les autres conneries habituelles du quotidien de la ville. Je parcourais les pages, passant de la rubrique de chiens écrasés à celle des faire-part de décès. Dans ceux-ci, on pouvait encore y voir celui de cette Anne O'Neal. La jeune femme avait était assassinée dans les toilettes du premier étage du campus. Ne trouvant pas très utile de le relire une fois de plus, je tournai la page. Mon regard ce posa sur un article hors du commun. Un « scoop » apparemment. J'entrepris de lire celui-ci.

Mr Hyde a écrit:: Mon histoire vous intrigue. Je suis sûr que, derrière votre journal, vous êtes pendus à mes mots, buvant mes paroles. Cependant, dans mon message, vous découvrirez certaines choses. Des choses que vous ne pourrez croire, ou plutôt, que vous ne voudrez croire. Avant moi, aucun assassin n'aura était aussi sincère. Je suis le tueur de Anne O'Neal. Mais aussi des trois fondateurs de Warwick Road Campus. Oui, vous êtes perdus, c'est compréhensif. J'arrive à me fondre dans la foule à une vitesse incroyable. Peut-être même qu'en ce moment, je suis dans la même pièce que vous. Je me déplace à une vitesse folle, j'ai la souplesse et la vitesse d'un félin, la vue et la stratégie d'un faucon, et la même espérance de vie de deux tortues de mer réunis. Voyez-vous, depuis maintenant plus de cent douze ans, je vis dans votre monde, je jouis des mêmes plaisirs de la vie que vous, humains. Désormais, une question vous brûle les lèvres, vous mourrez d'envie de savoir pourquoi je m'en prend à ce petit campus anglais. Et bien, pour faire simple, je trouve ça plus.. excitant! de s'en prendre à de simples élèves sans
défense. De plus, Anne O'Neal était ma plus jolie proie depuis tout le temps que je rode dans les couloirs de votre école adorée. Vous voulez les détails que les policiers ont tentés de vous cacher? Voilà tout. Je suivais Anne O'Neal depuis plus d'une semaine, attendant qu'elle soit enfin seule jusqu'au jour où ce moment arriva. Entre deux cours, elle
était partit aux toilettes du premier étage. Je l'ai suivit dans le petit endroit, très intime, voyez vous?! Je ne fis aucuns bruits, jusqu'à ce qu'elle sorte. Une fois qu'elle eut fini, je posai ma main sur sa bouche pour ne pas qu'elle cri, ce qui aurait était embêtant. Après l'avoir plaquée contre le mur, je l'ai violée, comme toutes mes précédentes victimes. Ce qui la différencie, c'est le temps. Son calvaire à duré bien plus longtemps. Elle a essayé de se débattre mais ce n'eut aucuns effets sur moi, j'étais beaucoup plus puissant. Quand j'en eus assez je l'ai laissée écroulée parterre, nue, inconsciente, et j'ai attendu en bloquant la porte et en fumant ma cigarette. Quand elle se réveilla, elle voulut crier, mais n'en eut pas la force. Aucun son ne sortit de sa bouche. Je me suis rapproché d'elle, et je lui ai appuyer ma clope sur le ventre avant de l'éventrer et de disparaitre. Si jamais les journaux ne publient pas cet article, je serais deux fois
plus méchant, plus cruel, plus « inhumain ». Je ne vous en dirait pas plus, vous n'en n'avait pas besoin.

Votre cher ami, Mr Hyde.

A la fin de ma lecture, j'étais bouleversée. C'était lui. Le tueur qui rodait dans notre campus et qui avait tué bien des élèves, entre autre Anne O'Neal. C'était.. Flippant. Je bus mon café en vitesse, ce qui me brûla la gorge, fourrai le « Oxford's Time » dans mon sac de cours et parti, non pas sans la peur au ventre.

FIN DU FLASH BACK

Je pris place derrière l'un des bureaux que la bibliothèque laissait aux élèves pour leurs études. J'y déposai mon sac, mon manteau et partis à la recherche de bouquins sur Warwick Road Campus. Après une bonne demi-heure de recherches, j'en trouvai deux. Le premier racontait ce qu'il se passait avant la construction du campus, et pendant. Il disait aussi comment les fondateurs s'étaient rencontrés, tout ça. Ce n'était pas ce qui m'intéressait. En revanche, le second était beaucoup plus révélateur. J'y découvris plus en détails l'histoire de mon école. Il parlait des meurtres. Je me mis à lire, sans plus m'arrêter. Une heure plus tard, j'avais passé le bouquin en revue. Je lisais à une vitesse renversante, d'où mon surnom de « rat de bibliothèque ». Étonnée de constater qu'il parlait de meurtres assez récents, je regardais la date d'édition. 1998. Je n'eus pas le temps de réfléchir plus longtemps, que d'autres pas résonnaient dans la bibliothèque. Prise de panique, allez savoir pourquoi, je fermai tous les livres, pris mes affaires, et partis en vitesse. Cependant, ne faisant pas gaffe à l'endroit où je mettais mes pieds, et je rentrai dans la personne en question..

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-Vous ai-je fait tant peur que cela, Mlle Greene ???

Cela est ma fois fâcheux

Je ne levai pas les yeux, ramassant mon manteau, mon sac et les livres qui s'en était échappés. L'homme essaya de voir qui j'étais. Après tout, je l'avais heurter de plein fouet, lui qui m'avais fait si peur. Apparemment, il compris que j'étais Lison Greene, car il éclata de rire. Quand il se mit à parler, je reconnu directement la voix de mon meilleur ami, Oliver. Je relevai enfin ma petite tête aux cheveux dorées, et lui dis, d'un air que j'aurais voulu à la fois indigné et moqueur :

Oliver?! Qu'est-ce que tu fais ici?! Oui, tu m'as fais peur! Je pensais être seule..

Effectivement, je croyais réellement être la seule à me lever si tôt pour faire des recherches à la bibliothèque. Depuis que j'étais toute petite, j'adorais cet endroit. Le soir où j'ai appris que ma famille n'était enfaite pas ma vraie famille, j'étais venue me réfugier ici dans l'espoir d'y trouver du réconfort. J'avais eu l'impression d'être trahie.. Je m'étais cachée parmi les rayons pour pouvoir rester après la fermeture. Durant toute la nuit, j'avais lu jusqu'à m'en abimer les yeux. Les livres étaient ma passion depuis toujours. Mon père adoptif était éditeur et il m'avait transmis sa passion de l'écriture et de la lecture.

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Je rigolais. Lorsqu'elle leva les yeux, elle semblait vraiment avoir eu peur. Elle semblait avoir fait en sorte que je ne puisse la reconnaître... Moi ? Ce serait mal me connaître. Vraiment mal, c'est sûr. Elle me regarda et me demanda ce que je faisais içi. Elle croyait qu'elle était seule, à juste titre, jusqu'à ce que j'arrive, elle était bel et bien seul. MMais je suis toujours là pour semer la panique.

-Tu l'étais, mais je pense que je suis venir voir la même chose que toi. Dis-je en rigolant. Et je viens cherche un livre aussi.

J'avançais en esperant qu'elle me suive. C'était le cas. Dans cette Université, j'étais quelqu'un de rare. J'étais certainement le seul sportif à m'interesser à la litterature. Oui, certainement le seul, sans doutes. J'allais doucemnt vers la rangé que je cherchais. C'était la seule rangé où je pourrais trouver un Livre d'Einstein. Les autres étaient des livres, j'aimerais dire d'un autre niveau, mais cela serait faut. Après tout, chaque livre est un peu en lui même de la literatture. Il y a peut-être de plus grand livre que d'autre, mais il ne faut pas généraliser.

Oliver rigola en voyant ma tête. Très sympa.. Il avait du remarqué mon air tétanisé, sans doutes. Il me répondis qu'effectivement, j'étais seule jusqu'à ce qu'il arrive. Logique, d'un côté.. Il me dit également qu'il pensait être venu voir la même chose que moi, et qu'il était venu chercher un livre. Je l'interrogeai du regard pour en savoir plus, mais il commença à avancer. Je soupirai légèrement et je le suivit avant de demander :

Et que penses-tu que je cherchais, ô mon meilleur ami?

Je le voyais fouiner entre les rayons de livres de l'immense bibliothèque. Il faisait assez sombre, malgré les vitraux tout aussi grands. D'un côté, il ne faisait pas encore totalement jour.. Je n'avais pas vraiment envie de m'enfoncer dans la pénombre, sous les étagères infiniment hautes. J'attendais donc sa réponse, adosser au bord du couloir que formaient les livres.

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